20292599_1956218177952507_2466777818869159526_n

L’artiste Nguyen Tay expose ses œuvres en aquarelles et à l’encre à la bibliothèque Claude Lévi-Strauss.
Le public pourra découvrir l’univers onirique de l’artiste et se laisser transporter notamment à travers les créations sur papier de riz et sur soie

http://nguyentayartist.com/
Bibliothèque Claude Lévi-Strauss – 75019
41 avenue de Flandre, 75019 Paris
Horaires d’ouverture :
mardi, jeudi, vendredi : 13 h 00 – 19 h 00
mercredi : 10 h00 – 19 h 00
samedi : 10 h 00 – 18 h 00

Extrait du communiqué de presse

 »

Les « Joconde » asiatiques de Nguyen Tay

L’exposition d’aquarelles et d’encre de Nguyen Tay se tient à la bibliothèque Claude Lévi-Strauss à Paris XIXe jusqu’au jeudi 3 août.

Avec une vingtaine d’œuvres, l’artiste-peintre d’origine vietnamienne, trace une rétrospective de ses portrait de femmes. Elles sont de face, de dos, pudiques ou complètement exubérantes, assises, debout, allongées…Elle sont belles, coquettes, avec un chapeau fleuri, un beau manteau, une belle coiffe… Nguyen Tay aime peindre les femmes seules. Il les représente à l’encre de Chine ou à l’aquarelles. Son univers artistiques remonte à son enfance, dans un village de la province de Binh Thuan au Vietnam. « Ma maman nous a élevés seules, mes frères et moi » raconte Nguyen Tay. Les tableaux sont donc un hommage à sa mère, à son courage mais aussi à sa beauté. « J’ai vu ma mère seule. Elle passe son temps à coudre [ ndlr : sa mère est la couturière du village ] pour qu’on puisse faire des études » se souvient encore l’aquarelliste.

La suite, Nguyen Tay est sorti major de sa promotion de l’université d’architecture d’Hô-ChiMinh-Ville, tout comme ses frères. Les œuvres de Nguyen Tay rappelle aussi la douceur des tissus où se nappent gracieusement ses modèles. L’Asie toujours présente mais dans les détails, l’artiste aime les indices : une libellule, une grue, un lotus… « Ce que je mets dans mes tableaux se sont mes souvenirs d’enfance » explique le magicien des pinceaux qui a grandi au milieu des étoffes de soies et des tissus de l’atelier de couture de sa maman ou de la nature tropicale. Nguyen Tay a eu le temps de contempler la nature pendant les trois kilomètres qu’il a dû parcourir pour se rendre à l’école. »

Previous articleRencontre avec Viet Thanh Nguyen autour de The Refugees
Next articlele voyage dans le temps dans le cinéma asiatique

Laisser un commentaire