Hayao Miyazaki a annoncé en février 2021 qu’il sortait de sa retraite pour s’essayer à la 3D. L’année de ses 80 ans, le dessinateur, réalisateur et producteur de films japonais s’est donc remis au travail, dans la perspective d’un nouveau film. Pour Zoé Fraslin, étudiante en langues, littératures et civilisations étrangères, cette actualité a fourni un prétexte pour revoir les films du cofondateur des Studios Ghibli. Pour Les Cahiers du Nem, elle livre une analyse érudite et passionnée de son œuvre, entre mythologies fantastiques, place de la nature, composition des personnages et représentation du genre féminin.

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Les enfants des années 2000 ont comme point commun d’avoir grandi bercés par un cinéma d’animation particulièrement riche et multiculturel. Là où dans les années 1980-90, les animes en provenance du Japon étaient considérés comme abrutissants et violents, et subissaient au mieux une censure afin d’être diffusés, ma génération a eu la chance de voir cette tendance s’inverser, petit à petit. Sur les chaines de télévision pour enfants se mélangeaient Pokémon, Yu Gi Oh, Mewmew Power et Kim Possible ou encore Les Malheurs de Sophie. D’autres, comme Code Lyoko, s’inspiraient des codes des dessins animés japonais pour les fusionner à un cadre plus européen.

Toutefois, un réalisateur a fait office d’exception pendant toutes ces années, s’inscrivant comme une norme et dépassant les frontières, malgré de nombreux réfractaires, notamment en France : Hayao Miyazaki. Cinéaste japonais et cofondateur des fameux Studios Ghibli, ses films mondialement connus ont accompagné enfants comme adultes de plusieurs générations à l’instar des films des studios américains Disney et Pixar. De Nausicäa de la Vallée du Vent (1984) au Vent se lève (2013) en passant par Princesse Mononoke (1997) ou encore le Voyage de Chihiro (2001), Miyazaki est sans conteste l’un des piliers du cinéma d’animation japonais.

Aujourd’hui encore, la plupart des films des Studios Ghibli sont considérés comme des chefs-d’œuvre. 

Des mythologies fantastiques

Je suis née en 2000, benjamine d’une fratrie qui m’a très tôt introduite dans l’univers de Miyazaki, à quatre ans pour être plus exacte. Il s’agissait d’une cassette de Mon Voisin Totoro (1988). Le film raconte le déménagement à la campagne d’un père et de ses deux filles, Mei et Satsuki, âgées respectivement de quatre et dix ans afin de se rapprocher de leur mère hospitalisée. Lors de ce premier visionnage, j’avais donc le même âge que la plus jeune des protagonistes tandis que ma grande sœur en avait onze, soit quasiment l’âge de l’aînée. Je me souviens d’avoir directement transposé ma vie à celle de Mei et pris pour argent comptant sa rencontre avec les esprits de la forêt, dont Totoro. Pendant longtemps, je suis restée persuadée de leur existence : des êtres pourvus de magie se dissimulaient dans la nature et il fallait simplement être attentif pour les voir. Bien sûr, avec le temps, cette certitude s’est estompée mais elle a particulièrement influencé mon imagination et ma perception du monde au cours des années qui suivirent.

 Dans mon esprit se mélangeaient la culture française et judéo-chrétienne dans laquelle j’ai été en partie élevée et celle nipponne que je découvrais au fil de mes visionnages du travail de Miyazaki. Petite, j’allais souvent me promener avec ma grand-mère maternelle et mes cousins dans une forêt vendéenne, non loin de chez mes grands-parents. Ma grand-mère nous racontait que des fées y vivaient, sortaient la nuit pour danser et rendaient fous les humains qu’elles croisaient si ceux-ci étaient mauvais. Elle nous parlait notamment de la fée Mélusine, condamnée par sa mère à porter une queue de serpent tous les samedis avec la condition que personne ne la voie avec sans quoi jamais plus elle ne reprendrait forme humaine. Son mari finit par la trahir et la surprendre, la faisant fuir loin des Hommes en maudissant les environs. Dans la culture médiévale occidentale, les fées viennent d’un monde féerique parallèle à celui des humains, et symbolisent l’impossible transgression entre ces deux mondes. Influencée par Mon Voisin Totoro puis plus tard par Le Voyage de Chihiro, je supposais que ces fées étaient à la fois humaines et animales, portaient des masques asiatiques et vivaient dans un monde coloré et bruyant qui n’apparaissait qu’au coucher du soleil. Mélusine est comme les esprits qui viennent trouver un peu de repos dans les Bains de Yubaba dans Le Voyage de Chihiro, à l’abri du regard des Hommes. De même, Hauru, le sorcier dans Le Château Ambulant (2004), cache sa nature monstrueuse à Sophie, la protagoniste.

On retrouve aussi dans la filmographie de Miyazaki des influences religieuses. Le Japon est traditionnellement shintoïste, une religion polythéiste et animiste. Les animaux, et donc la nature, ont de ce fait une place essentielle dans la vie des pratiquants, et ce encore aujourd’hui. Dans Princesse Mononoke, le cinéaste met en scène des Dieux de la Forêt ayant l’apparence d’animaux géants. On retrouve aussi cet aspect dans une moindre mesure dans Porco Rosso, où le protagoniste a été transformé en cochon bien avant les évènements du film sans que nous soit donné une réelle explication, dans Nausicäa de la Vallée du Vent et ses gigantesques insectes presque sacrés, dans Le Voyage de Chihiro avec les parents de Chihiro transformés eux aussi en porcs et même dans Ponyo sur la Falaise (2008) puisque la jeune protagoniste est un poisson rouge qui se changera en humaine.

Le Château ambulant (2004)

Les univers dépeints dans les œuvres des studios Ghibli sont un mélange d’influences asiatiques et occidentales. Si dans la plupart, les personnages évoluent dans un contexte asiatique comme dans Le Voyage de Chihiro, où l’inspiration japonaise est assez évidente (traditionnels bains « onsen », esprits venant y trouver repos), ou bien dans Princesse Mononoke (1997) (représentation d’un Japon féodal, développement de l’industrie), certains films se démarquent de cette influence. Ainsi dans le Château Ambulant, on retrouve des paysages inspirés des Alpes européennes, probablement lié au fait que le Château de Hurle (1986), dont est tiré le film, soit un roman britannique. Cette inspiration européenne est également présente dans des films comme Kiki la petite sorcière (1989) avec une grande ville d’inspiration occidentale, et bien sûr Porco Rosso (1992) qui se déroule en Italie. Les films de Miyazaki sont des voyages : ils nous ouvrent à des univers et des cultures qui diffèrent de notre quotidien. D’une certaine façon, ils ont pour constante de nous montrer qu’une forme de « magie » peut se trouver dans des éléments du réel, qu’il faut juste s’ouvrir à ce qu’on ne connaît pas.

L’opposition entre la nature et la technologie

Un autre aspect important de sa filmographie est la récurrence de l’opposition entre la nature, le monde spirituel et la technologie. La nature qui y est dépeinte est souveraine, et d’une beauté quasi irréelle.

Ainsi, ce sont les relations complexes entre Mère Nature et l’Homme qui intéressent Miyazaki. Dans Princesse Mononoke, les Hommes usent et abusent de la nature afin de se développer économiquement et industriellement, au détriment des esprits de la Forêt. Dans Nausicäa de la Vallée du Vent, le monde a été ravagé il y a des centaines d’années par les innovations de l’homme. Symbolisée par le personnage de Nausicäa, une lutte s’organise afin que puissent réapprendre à vivre ensemble les hommes et la nature. En effet, dans la dernière parcelle de Terre encore vivable, la nature devient effroyable, puisqu’elle a développé le fukaï, un spore toxique que la forêt utilise pour se protéger de la pollution causée par les humains. L’environnement est personnifié. On peut le rapprocher de Ponyo sur la Falaise, où Fujimoto, le père du personnage de Ponyo, tente de créer un élixir capable de renforcer la faune marine, afin de la protéger des déchets et pollutions humaines. Ici, la nature use de sa puissance pour contrer les inventions des hommes.

Une image contenant reptile, plante

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Le Château dans le ciel (1986)

Mais cette technologie est parfois montrée sous un prisme plus bienveillant, comme dans Kiki la Petite Sorcière qui utilise son balai volant pour assurer des livraisons dans une cité moderne qui ne laisse plus place à la magie. Miyazaki semble éprouver une réelle fascination pour la technologie, et particulièrement l’aviation, qui se retrouve dans chacun de ses films : le château de Hauru dans le Château Ambulant, Porco Rosso et les avions, le Château dans le ciel (1986) et sa cité perdue de Laputa, et bien sûr, son dernier film Le Vent se lève (2013), racontant l’histoire d’un ingénieur en aviation dans un Japon en retard technologiquement par rapport à l’Occident. Miyazaki ne semble pas hostile au progrès technique, mais souhaiterait simplement pointer du doigt ses risques. Il envisage un monde où pourraient se répondre nature et inventions de l’Homme, et ce sans avoir besoin de lui et de ses tendances matérialistes, voire consuméristes. Selon lui, le problème est l’Homme en lui-même : c’est son égoïsme qui est la source de tous les déséquilibres. Ashitaka, dans Princesse Mononoke, tue un Dieu-Sanglier qui menaçait son village. Il en sera maudit et devra partir à la recherche d’un traitement, entrant ainsi dans un conflit opposant les Hommes aux Dieux de la Forêt. Le Voyage de Chihiro est lui aussi représentatif du refus de Miyazaki concernant la domination des humains sur la nature et la pollution des rivières y est évoquée durant toute une séquence, où un esprit mal intentionné et pollué se rend aux thermes. Au moment où la crise écologique et le réchauffement climatique paraissent des menaces toujours plus urgentes, j’ai le sentiment que tous ses films contenaient déjà une alerte.

La complexité morale des personnages

J’ai aussi été profondément marquée par le traitement des personnages qui sont, pour la plupart, d’une complexité morale faisant écho à notre époque. Loin de se contenter de « héros » et de « méchants » manichéens qui peuplent un bon nombre de films à destination d’un public jeune, Miyazaki remet constamment en question ces notions. L’être humain est ambivalent, tiraillé entre le bien et le mal, et ce quelle que soit sa culture.

Les Studios Disney sont un point de comparaison puisqu’ils s’adressent globalement au même public que les Studios Ghibli. Généralement, les récits sont articulés autour de « conflits » que rencontrent les personnages, soit entre un protagoniste et son antagoniste, soit de façon interne. Les histoires, particulièrement celles adressées aux enfants, sont simplifiées au possible, avec une vision binaire des personnages. Ainsi, dans la large majorité des films du géant états-unien, le spectateur peut déterminer en quelques secondes qui sont les protagonistes et qui sont les antagonistes. Personne n’irait croire que Ursula dans La Petite Sirène (1989), ou Jafar dans Aladdin (1992) soient pleins de bonnes inttentions. En revanche, cette distinction est bien plus floue concernant les films de Miyazaki. On retrouve toujours un « héros » ou une « héroïne » dotés toutefois de failles et de défauts, et les « méchants » sont bien plus ambivalents et complexes.

Dame Eboshi – Princesse Mononoké (1997) 

Dans Le Voyage de Chihiro, par exemple, où une petite fille doit se battre pour retrouver ses parents transformés en cochons par une sorcière, aucun personnage n’est lisse. Yubaba la Sorcière, est au début du film présentée comme l’antagoniste, gérante impitoyable des Bains dans lesquels Chihiro doit travailler, mais petit à petit, elle s’adoucit. Yubaba est aussi une mère, terrifiée que son fils découvre le monde et en souffre. Elle sait se montrer honnête, d’une certaine façon, bien que manipulatrice. Les parents de Chihiro sont punis pour avoir mangé la nourriture des esprits et fait preuve de gloutonnerie. De même, la petite fille sera amenée à rencontrer tout un panel de personnages très différents les uns des autres, avec des personnalités bien définies, et des qualités comme des défauts. Dans Le Château Ambulant, Hauru est un sorcier narcissique, obnubilé par la beauté et le pouvoir, lâche mais aussi talentueux et bienveillant. Sa rencontre puis les sentiments qu’il développera pour Sophie, la protagoniste, le pousseront à changer et à s’améliorer. Le personnage de Dame Eboshi, présente dans Princesse Mononoke, est aussi remarquable par sa complexité. Bien que dépeinte comme une sorte d’antagoniste, elle est en quelque sorte l’incarnation de l’humanité en guerre contre les dieux et la nature, une humanité qui recherche la victoire et le pouvoir, une humanité qui se montre bienveillante en accueillant les marginaux (prostituées des villes, lépreux, paysans chassés de leurs terres) mais aussi impitoyable. Miyazaki nous offre des individus profondément humains grâce à leurs défauts.

Arren – Contes de Terremer (2006)

Certains conflits sont aussi intérieurs. J’ai déjà évoqué le cas de Hauru à plusieurs reprises : au sens propre comme figuré, il se bat contre le monstre en lui, un monstre assoiffé de pouvoir qui le ronge petit à petit. On nous raconte dans Le Château Ambulant qu’enfant, Hauru s’est mis à rechercher le pouvoir afin de se défendre, faire fuir ses nombreuses peurs, puis plus tard afin de défendre ses proches contre la guerre. Néanmoins, ce pouvoir trop grand pour lui semble être à deux doigts de prendre le dessus, et Hauru se montre parfois cruel, presque monstrueux. Le cas des Contes de Terremer (2006) et de son jeune protagoniste, Arren, est aussi intéressant. Il s’agit du premier film de Gorō Miyazaki, fils de Hayao Miyazaki, et adapté de la saga littéraire américaine du Cycle de Terremer. Bien que peu connu, et objectivement assez maladroit sur certains points, ce film m’a particulièrement marquée pendant mon adolescence. En effet dès les premières minutes, le prince Arren assassine son père et s’enfuit. Il finit par croiser la route d’un sorcier, Epervier, qui le prendra sous son aile. Arren est un personnage complexe, rongé par la peine, agressif et lâche bien qu’il finisse par évoluer au film de ce récit initiatique. Il souffre néanmoins d’un étrange mal qui lui fait douter de son véritable moi profond, de sa nature bonne ou mauvaise. Son trouble identitaire est représenté à l’écran par un sosie qui semble le suivre au loin et intervient à plusieurs reprises. Arren et son cheminement poussent le spectateur à se questionner sur son identité actuelle et la personne qu’il souhaite devenir dans le futur.

La place des femmes

Pour en revenir aux films de Miyazaki père, j’aimerais souligner un dernier point : son traitement des personnages féminins, aux antipodes des films Disney bien plus en retard sur la question. Entre Aurore dans La Belle au Bois Dormant (1959) qui dort paisiblement pendant la très large partie du film en attendant d’être réveillée par son prince par un baiser non-consenti et Ariel dans La Petite Sirène, dont le seul souhait est d’épouser un homme à qui elle n’a jamais parlé, abandonnant au passage sa famille, les personnages féminins ne sont beaucoup développés. Bien sûr, certaines se démarquent et Disney a doucement commencé à rattraper son retard, mais du travail reste à faire.

Là où un (trop) grand nombre de films se contentent de créer des personnages féminins, comme si leur genre était un trait de personnalité à part entière, les héroïnes de Miyazaki sont des personnages qui se trouvent par hasard être des femmes. Elles ont une personnalité développée, une histoire, un objectif et ne se contentent pas d’être l’intérêt amoureux du film. Leurs sentiments amoureux ou amicaux ne sont pas pour autant exclus, mais ils sont loin d’être une finalité ni même un obstacle à leur développement. Loin d’être sexualisées, comme Disney a su si bien le faire (rappelons que Blanche-Neige a quatorze ans et Jasmine quinze), on retrouve tout un panel de femmes dont la diversité est frappante.

Gina – Porco Rosso (1992)

Gina dans Porco Rosso, par exemple, sous ses allures de femme fatale des années 1940, est une artiste, gérante d’une auberge qui se trouve être le refuge de tous les pilotes de l’Adriatique. Il s’agit d’une femme de poigne, veuve à trois reprises qui ne s’est pas remariée et ne s’apitoie sur son sort sans perdre pour autant une forme de nostalgie et de tendresse vis-à-vis de son passé. Sophie, dans le Château Ambulant, est un cas tout aussi intéressant. Au début du film, elle vit dans l’ombre de sa mère et de sa sœur, jeune fille quelconque et réservée qui se contente de l’existence simple d’une modiste. Elle semble retrouver vie après avoir été maudite par une sorcière et transformée en vieille femme, allant même jusqu’à bouleverser les attendus sociétaux sur la vieillesse, autrement dit une forme de passivité, voire de vulnérabilité, comme si, en dehors des éventuelles contraintes physiques, passé un certain âge on ne pouvait plus vivre la même vie que durant la jeunesse. Et c’est loin d’être la seule dans le film, puisque qu’on retrouve aussi la Sorcière des Landes (celle qui a maudit Sophie) et Madame Sulliman, toutes deux des femmes puissantes qui frôlent physiquement les 80 ans. On peut également citer de nouveau Dame Eboshi, Chihiro ou encore Nausicäa, mais de façon générale, toutes ces femmes ou jeunes filles se démarquent les unes des autres. La plupart ont un visage commun ce qui facilite l’identification, mais elles sont charismatiques, dotées de personnalités bien définies, et elles n’attendent pas qu’on vienne les sauver. C’est même souvent l’inverse. San sauve Ashitaka dans Princesse Mononoke, Sophie sauve Hauru, Chihiro libère Haru de l’emprise de Yubaba, Nausicäa empêche une guerre entre les Hommes et les Insectes…

De même, les personnages masculins se démarquent tous les uns des autres, de Hauru à Porco Rosso en passant par Ashitaka et Haru. Tous présentent une facette différente de leur genre, offrant une large gamme d’identification. Parfois coquets, lâches, sensibles, dans les films de Miyazaki, être un homme ne correspond pas toujours à notre archétype de guerrier occidental.

L’identification aux personnages peut avoir un rôle important dans la réception d’une œuvre, surtout durant l’enfance. De cette façon, grandir avec ce genre de modèles, loin des stéréotypes de genre occidentaux, est essentiel : leur diversité permet de se faire sa propre opinion et d’évoluer comme on l’entend.

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L’imaginaire véhiculé par les films de Hayao Miyazaki est extrêmement riche, complexe et surtout parsemé de problématiques toujours d’actualité. D’une certaine façon, il a révolutionné le cinéma d’animation comme on le voyait en Occident en prouvant qu’on pouvait raconter des histoires complexes et tout public, et plus encore, de faire rêver le spectateur, voire voyager. Cela dit, il ne faut pas oublier que Miyazaki n’a jamais été seul dans la réalisation de ses films et qu’il doit beaucoup, par exemple, aux fantastiques bandes originales composées par Joe Hisaishi, ainsi qu’aux centaines d’employés qui travaillent d’arrache-pied aux Studios Ghibli, en tant qu’animateurs et dessinateurs notamment.

Cet imaginaire a inspiré adultes comme enfants, et continuera certainement à le faire encore longtemps. A ma modeste échelle, Miyazaki m’a très tôt donné envie d’écrire à mon tour, de coucher mes rêveries, inspirées, entre autres, par ses mondes fantastiques et ses personnages, sur le papier, puis plus tard de me créer mon propre univers. Je crois être loin d’être la seule.

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Etudiante nantaise en langues, littératures et civilisations étrangères, je suis passionnée par l’Histoire et les histoires, tout en aspirant à poursuivre mes études dans le journalisme.

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