France télévision consacre une série de reportage, « Frère d’armes » sur les soldats issus de la diversité qui ont combattu pour la France.
Jamel Debbouze revient sur le destin de Do Huu Vi 1883-1916 , aviateur indochinois durant la Grande Guerre
BIOGRAPHIE
Do Huu Vi, né le 17 février 1883, est le quatrième fils de Do Huu Phuong, riche mandarin de Cholon près de Saïgon en Indochine française. Il donne à ses fils une éducation occidentale qui font leurs études à Paris, au lycée Janson de Sailly.
Do Hûu Vi entre à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1904. Quatrième indochinois à porte le casoar, il appartient à la promotion Centenaire d’Austerlitz. Sous-lieutenant d’infanterie en 1906, il est affecté au Maroc où il se distingue par son courage à la tête de sa section. Il se passionne aussi pour les aéroplanes et obtient, en 1911, le brevet de pilote n° 649 délivré par l’aéroclub de France. Il revient, comme pilote militaire, au Maroc en 1912. Il démontre que l’avion est un moyen de reconnaissance remarquable en permettant, par les informations transmises rapidement, le dégagement d’une colonne bloquée par des rebelles. Au début de 1914, il retourne en Indochine pour faire des essais d’hydravions sur le Mékong et définir les bases d’une aviation aux colonies. Dès octobre et à sa demande, il rejoint la France. Il participe alors à de nombreux vols de reconnaissance, faisant toujours preuve de ténacité. En avril 1915, il est victime d’un accident à l’atterrissage alors qu’il avait pris l’air pour une mission importante en dépit de conditions atmosphériques déplorables. Le bras gauche est cassé, la mâchoire et la base du crane sont fracturées. Il reste neuf jours dans le coma. Les séquelles physiques sont très graves : il ne peut plus piloter. Il a été cité trois fois ; il a reçu la Légion d’honneur. Il n’a plus à faire preuve de son courage et de son patriotisme. Il pourrait ainsi rester dans l’aviation comme observateur ou dans un état-major où ses connaissances seraient appréciées. Cela ne correspond ni à son tempérament ni à son sens du devoir. « Il faut être doublement courageux, car je suis Français et Annamite » aurait dit Do Huu qui demande à revenir dans l’infanterie et obtient le commandement d’une compagnie dans la Légion étrangère.
Le capitaine Do Huu Vi est tué le 9 juillet 1916 dans la Somme. En 1921, son frère, également officier, avec le soutien des autorités coloniales, ramène son corps au Vietnam. Son nom est alors célèbre, un timbre à son effigie sera même produit pour lui rendre hommage.
Extrait du site http://www.seriefreresdarmes.com/#!do-huu-vi/cont
Le père de Đỗ Hữu Vị ,Đỗ Hữu Phương , n’est pas un simple riche commerçant comme on le croit . Aux débuts de la conquête coloniale française en Indochine , il a été un des collaborateurs de premier plan et l’un des plus efficaces pour écraser les résistances , à l’instar d’un Quisling , d’un Laval . Il a été généreusement récompensé à la mesure de ses exploits . Pour plus de détails sur ses faits d’armes , voir le Wiki vietnamien :http://vi.wikipedia.org/wiki/T%E1%BB%95ng_%C4%90%E1%BB%91c_Ph%C6%B0%C6%A1ng
Il a été doté d’un immense domaine en Cochinchine et même nommé gouverneur (Tổng Đốc) d’une province d’où son surnom Tổng Đốc Phương . Il était le deuxième propriétaire foncier le plus riche de la Cochinchine derrière le grand père paternel de l’impératrice Nam Phuong , Lê Phát Đạt (Huyện Sỹ)
Une avenue de Saigon a porté le nom de Tổng Đốc Phương . Elle n’a pas été débaptisée à l’avènement de Ngô dinh Diêm , ce qui veut dire quelque chose .
Đỗ Hữu Vị est digne de son père , il appartient à la deuxième génération des collaborateurs . Il ne doit pas être considéré comme vietnamien ; il a certainement la nationalité française sinon il n’aurait pas été nommé jusqu’au grade de capitaine . On ne sait pas si comme les Ngô , il sait vraiment parler vietnamien , si en famille on se parle vietnamien entre eux
Et qu’est ce qu’est censé signifier pour vous la non debaptisation de lavenue tong doc phuong par les ngo? que ces derniers sont des » collabos » pro français selon vous?
En effet , en 1944 , les 2 frères Diêm et Nhu ayant été arrêtés par la Sureté coloniale comme membres d’un parti anti français , leur ainé , l’archevêque Ngô dinh Thuc a demandé l’indulgence de l’amiral Decoux dans une lettre où il faisait mention des faits de collaboration de leur père Ngô Đình Khả aux débuts de la conquête , notamment contre Phan dinh Phùng
Extraits de http://chuquyencanhan.blogspot.fr/2012/11/thu-giam-muc-ngo-inh-thuc-goi-toan.html
[ Amiral ,
(… ) S’il était prouvé que leur activité a pu nuire aux intérêts de la France, je la désapprouve du fond du coeur, comme évêque, comme annamite, et comme membre d’une famille dont le père a servi la France dès sa première venue en Annam et a exposé maintes fois sa vie pour elle dans les expéditions menées, comme lieutenant de Nguyễn Thân, contre les rebelles commandés par Phan Đình Phùng à Nghệ An et Hà Tịnh.
(… ) Je puis hélas me tromper, mais je vous confesse, Amiral, que je ne puis croire, jusqu’à preuve du contraire, qu’ils se sont montrés si rebelles aus traditions de notre famille, qui s’était attachée à la France dès le début, tandis que les aieux et les pères des mandarins actuels, presque tous, combattaient contre elle, et ne s’étaient décidés pour elle que lorsqu’il n’avait plus que profit à le faire. …. ]
Si à la libération les gaullistes avaient trouvé une avenue Laval , qu’auraient -ils fait ? Si l’avenue Tổng Đốc Phương avait été débaptisée , l’opprobre aurait aussi rejailli sur la famille Ngô .
Pour plus de précisions l’avenue est à Cholon , la ville chinoise . Le super collabo Phuong était d’origine chinoise , il fut le maire officieux de Cho lon .
L’avenue fut débaptisée en avenue Trân Hung Dao ou Hùng Vuong , je crois après la chute des Ngô
Je ne suis pas certain que la non debaptisation de l’avenue Tổng Đốc Phương soit significatif d’une quelconque orientation politique. Car il eut aussi une rue nommée Đỗ Hữu Vị et elle fut bien après 1954 bien débaptisée en Huỳnh Thúc Kháng (cf http://saigonocean.com/trangAlbertDong/Info/InfoVietSaiSN.htm).
Votre intervention est intéressante si ce n’est que je ne suis pas d’accord avec le reductio ad hitlerum récurrent que vous semblez vouloir à tout prix coller au Ngô. Traiter les ngô de collaborateurs est à mon avis réducteur et reviendrait à nier toute la complexité du parcours du nationalisme vietnamien dont ils furent des participants majeurs . Si Ngo Dinh Kha fut comme vous le soulignez à juste titre au début un fonctionnaire de confiance de l’administration coloniale. Cependant il devint aussi une figure de premier plan du courant indépendantiste vietnamien au point que son opposition à la france inspira Ho Chi Minh.
Ensuite faire de Ngo dinh diem, le collaborateur obéissant des français est encore plus erroné :ngo dinh diem gagna notamment son statut d’anticolonialiste en démissionnant avec fracas de son ministère ce qui eut un retentissement considérable au sein du milieu indépendantiste, devenant peu à peu le deuxième personnage politique le plus important du vietnam après Ho chi Minh.
Et si Ho chi minh chassa la france du nord vietnam par la force militaire, Ngo dinh diem fit de même par la manoeuvre politique en parvenant à expulser le CEFEO du sud vietnam alors que Pierre Mendes France contient bien maintenir l’influence française au sud malgré les accords de Genève. On a vu plus conciliant comme laquais des français.
Ho chi minh connaissait Ngo dinh diem, et les deux dirigeants avaient l’estime envers chacun que l’on pourrait avoir pour son ennemi. Ho chi minh d’ailleurs demanda un jour à un diplomate qui faisait la navette entre le nord et le sud vietnam de saluer ngo dinh diem de sa part parce qu’il le considérait comme un patriote.
On peut reprocher bien des choses au régime des Ngô, mais pas leur crédit indépendantiste. Il y a une littérature récente toute à fait considérable qui a été publiée sur ce sujet (tous les faits que j’ai évoqué sont documentés dans la bibilo de l’article suivant http://lescahiersdunem.fr/50-eme-anniversaire-de-lassassinat-de-ngo-dinh-diem-13-la-route-vers-le-pouvoir/).
Enfin traiter en somme les Ngo d’analphabètes ne savant pas parler le vietnamien est aussi très injustifié. Ngo Dinh Kha fut le fondateur du Quoc Hoc à Huê , lycée qui fut un peu la pépinière de la nouvelle génération de patriotes su XXème siècle qui devaient plus tard intégrer les différentes partis indépendantistes vietnamiens -et ceci de tous bords- . Cet établissement compta rien de moins comme élèves que Vo Nguyen Giap, Ho Chi Minh et pham van dong.
En quelque sorte, nombre de ceux qui devaient intégrer le politburo du PCV furent à l’école des Ngô.
ps:êtes vous le ung do du site « indomémoire »?
La famille Ngô , des nationalistes !!!! Ces catholiques fidèles entre les fidèles aux colonialistes comme Ngô dinh Thuc présente son père et sa famille . Ngô dinh Kha² a été aussi efficace que Dô huu Phuong comme collabo anti résistant ; Phuong n’a pas bénéficié d’ un habillage aussi efficace mais les deux se valent .
Ngô dinh Kha² et Diêm seraient après devenus des figures indépendantistes de premier plan ( par quel miracle ). L’unique acte de résistance qu’ils auraient effectué a été de démissionner de leur poste ; pour quels motifs politiques personnels , soit disant leur opposition à la France colonialiste , nous en reparlerons dans un autre post .
Ngô dinh Kha² ne fut pas le fondateur dans une optique nationaliste comme on semble le croire du Quôc Hoc ; l’établissement ( de niveau primaire au début ) fut créé par l’administration coloniale pour enseigner le français et former des cadres pro français ; au début il s’appelait d’ailleurs Pháp tự Quốc học Đường .
Ce n’est pas Diêm qui a fait partir le CEFEO , les colonialistes étaient décidés à céder leur fonds colonial en faillite aux Yankees .
Vraiment la magie des mots pour embellir la réalité
Je ne traite pas les Ngô d’analphabètes ; ce que je voulais dire , c’est que j’ai entendu dire qu’ils se parlaient entre eux, en particulier le couple Nhu , en français . Fut ce la même chose entre les frères et les soeurs de DH Vi ?
Pour revenir à Dô huu Vi , Debbouze dont lesparents sont marocains sait-il qu’il a participé aux opérations coloniales françaises au Maroc , qu’il a certainement bombardé les rebelles locaux et fait peut -être des victimes civiles collatérales . Après son accident , il est devenu officier à la Légion Etrangère , quelle honte ! . La légion !! ce ramassis de mercenaires violeurs et assassins de paysans sans défense . Leurs exploits sont bien documentés , en particulier dans le livre d’André Viollis SOS Indochine1930
Pourriez vous svp, mentionnez vos sources pour votre analyse des Ngô les décrivant comme « collaborateurs fidèles parmi les fidèles »? Ainsi que le supposé passage de pouvoir entre france et Etats unis? (pourtant la liquidation de l’ordre français fut une aussi conséquence de la bataille de saigon menée en 1955)
Mettons un moment de côté les personnes, et essayons d’analyser l’Histoire plutôt en fonction des phénomènes sociologiques profonds qui avaient cours à cette époque en Indochine et dans les pays colonisés.
En indochine comme ailleurs on retrouve à peu près le même schéma : partout des élites indigènes furent formées et cooptées par l’administration coloniale à des fins supplétives. Et partout ces élites n’en développèrent pas moins au bout d’un certain temps une conscience nationale qui devait les propulser au premier rang de la lutte anticoloniale après pourtant parfois avoir été les bénéficiaires du système. Regardez par ex le parcours de Gandhi(je ne compare pas l’envergure d’un personnage comme gandhi à celle de diem c’est juste une illustration) : un père dans l’administration britannique, des études de droit à Londres, une vie passée plus à l’étranger que dans son pays natal (au passage ce fut le cas aussi pour Ho Chi Minh qui passa près de 30 ans de sa vie à faire le tour du monde ) en gros un « collabo » selon votre définition. On connait tous son destin.
Le parcours des Ngô ,de même que celui d’un nombre important de membres du Vietminh, s’inscrit dans cette même tendance, d’élite cooptée- les faits de collaborations que vous avez évoqués pour Kha sont réels- puis révoltée. Au Vietnam, il n’y eût en fait très peu de vrais collaborateurs au sens « vichyste » pour reprendre vos références (voir Histoire du Vietnam contemporain de Pierre Brocheux)
En ce qui concerne le Quoc Hoc : vous avez raison de mentionner que son ouverture fut autorisée par l’administration coloniale dans l’optique de former des cadres francophiles, l’enseignement d’ailleurs étant effectué aussi bien en français qu’en langues chinoise et vietnamienne.
Mais sa création ne fut pas un acte de collaboration et d’asservissement de la part de Ngo Dinh Kha mais une œuvre de réforme. La fondation de l’école s’inspirait de la pensée de phan chu trinh, selon laquelle ce n’est que par l’éducation c’est-à-dire l’appropriation des techniques modernes donc occidentales à l’époque que le Vietnam parviendrait à se libérer. (cf Misalliance, Edward Miller Harvard University). Le détournement des valeurs de la France et de ses techniques fut un moteur important des mouvements nationalistes
vietnamiens et cela vaut aussi pour le Vietminh. (voir P.Brocheux cité plus haut) .
Enfin pour terminer sur le quoc hoc , les élèves du Lycée eurent droit notamment aux visites de Phan Boi Chau qui y prononça un discours peu après sa libération.(cf Victory at Any Cost: The Genius of Viet Nam’s Gen. Vo Nguyen Giap Par Cecil B. Currey) On a vu plus collaborationniste comme enseignement…
Votre dialectique est habile . En anglais , il y a l’expression » guilt by associaition » . Là , c’est l’innocence ( ici , l’esprit indépendantiste ) par analogie . Vous créez une analogie entre le parcours de Gandhi ou Ho chi Minh et Ngô dinh Kha² . C’est comme si vous disiez qu’au début de 1939 , Laval et de Gaulle étaient du même côté , ce qui fut vrai . Mais après , l’un fut collaborateur zélé et l’autre résistant .
A part le fait de protester contre la destitution de Thành Thai , quels hauts faits de résistance a Kha² réalisés pour racheter ses « exploits » ( comme Do huu Phuong ) au service de la conquête coloniale et son long parcours de « supplétif » de haut vol au service des colonialistes ( dont se targue son fils Thuc ) .[ Voilà les sources de mon affirmation que les Ngô sont des collabos de premier rang .]
Du fait de son père , Diêm a été par les colonialistes nommé très jeune chef de province à Phan rang ou Phan Thiêt et à d’autres postes ; il a pourchassé avec zèle toute résistance , accusant tout réfractaire de » communiste » . Son unique acte de « résistance » : il a été appelé comme ministre , il a démissionné avec fracas ; pour quel motif ? cela n’a pas été vraiment précisé . Je crois qu’il voulait un poste très élevé ou les pleinspouvoirs à la manière d’un Lee kwang Yew ,à Singapour ( plus tard ) .Son père et lui voulaient un Vietnam indépendant mais un Vietnam catholique , il était un nationaliste non pas vietnamien mais catholique . Les catholiques VN en avaient marre de jouer les supplétifs . Les colonialistes se sont fâchés , ils l’ont exilé
Il a eu ce qu’il voulait , son VN catholique avec le soutien des Américains . il s’est alors attaqué à toutes les composantes de la société , il a emprisonné plus de nationalistes non communistes que de Viet minh . Il s’est mis à dos tout le monde sauf les catholiques ; on sait ce qui lui est arrivé
La référence à Gandhi que j’avais évoqué dans mon post précédent n’est pas une « création habile » de ma part . Je ne cherchais pas à faire rejaillir la sainteté de Gandhi sur Diem mais à illustrer un phénomène général dans les pays colonisés à savoir le processus d’émancipation des élites autochtones vis-à-vis du colonisateur. Vous pouvez retrouver cette explication de la Décolonisation dans n’importe quel livre d’Histoire du secondaire, ce n’est pas une invention personnelle. Si l’association Diem/Gandhi vous importune et bien faites en abstraction ça ne changera rien au fait que les Ngô furent des acteurs de ce courant de la décolonisation.
Par rapport aux analogies du parcours des Ngô et d’Ho Chi Minh, elles existèrent pour la raison qu’au début du XXème les actions de Ngo Dinh Kha et Nguyen Sinh Sac ,le père d’Ho Chi Minh s’inspirèrent toutes deux de la pensée de Phan Chau Trinh.
D’abord ,Nguyen Sinh Sac comme Ngo dinh Kha pensèrent qu’une coopération des nationalistes vietnamiens avec l’Etat Colonial était nécessaire afin de mener les réformes nécessaires pour garantir une fois la rénovation achevée de la société ,l’indépendance du pays sur des fondations modernes. (cf Ho Chi Minh , Confucianism and Marxism Robert K Brigham).Sans quoi on ne peut expliquer la participation et la progression de Nguyen Sinh Sac dans l’administration mandarinale qui était alors sous contrôle français.
Ensuite les protestations de Kha et Nguyen Sinh Sac envers les empiétements de la France sur les prérogatives de la cour impériale sont assez analogues. Tous deux quittèrent une position de choix dans le mandarinat en réaction à ce qu’ils perçurent comme une ingérence intolérable de la France dans les affaires vietnamiennes. (même si la démission de Kha fut volontaire, et celle de Nguyen Sinh Sac subie,les archives coloniales montrant que ce dernier fut officiellement renvoyé pour alcoolisme et brutalité, Sac semble t-il ayant souffert de dépression après une première dégradation) (cf L’itinéraire politique de Hô Chi Minh ,Nguyen The Anh)
Enfin, Ho Chi Minh lui-même voulu participer au système colonial. Il candidata à l’Ecole coloniale en 1911 dès son arrivée sur le sol français. Sa candidature fut refusée et les mauvaises langues en déduisent que ce ne fut qu’à partir du moment où Ho Chi Minh vit ses ambitions carriéristes contrariées que celui ci se lança dans la voie de la Révolution.(il est d’ailleurs frappant de voir que finalement nationalistes vietnamiens communistes et non communistes se rejoignent aussi dans les moyens de la critique du camp opposé en s’accusant mutuellement d’opportunisme). A côté du « carriérisme » on pourrait trouver comme source à la démarche d’Ho Chi Minh toujours cette logique de la pensée Phan Chau Trinh. Ho Chi Minh aurait voulu se mettre au service de l’administration coloniale afin de faire bénéficier le Vietnam des outils de la modernité que la France pourrait apporter.cf ( A propos de la demande d’admission du jeune Ho Chi Minh à l’Ecole Coloniale en 1911 Daniel Hemerry)