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« Ouverture pour inventaire présente, sous des formes variées d’expressions, (photo, multimédia, sculpture, peinture, installation, dessin …) des points de vues qui invitent à explorer des mémoires (personnelles / collectives), des héritages, des savoirs… pour dresser un portrait éclectique et collectif de ce qui font nos identités, nos histoires. L’art comme inventaire “liste” ce qui affirme une identité individuelle, une identité culturelle.
[…]
L’exposition présente neuf projets d’artistes où la notion d’ inventaire est perçue comme porteuse d’histoire, de témoignages, comme un aller-­‐retourentre la grande histoire et l’histoire personnelle, un état des lieux, mais aussi comme un inventaire de formes et d’explorations plastiques. »

A noter la présence de Remy Gastambide NGUYÊN BAC AI, artiste franco vietnamien qui présentera durant cette exposition deux de ses projets :

« Un projet photographique sur les amérasiens du Vietnam à travers lequel Remy Gastambide réalise une enquête mémorielle faisant à la fois écho à son histoire personnelle et à des réalités qui se retrouvent dans d’autres cultures en Corée, au Japon, au Cambodge, en Australie … où des histoires douloureuses nées des conflits violents ont  conduits à des mises en questions fortes sur des identités depopulation (mé)tissées.

Ce travail très fort pose des questions sur le regard porté sur les femmes, leur statut de mère au sein de conflits graves et sur les droits de l’enfant, son identité, ses origines, sa place dans la société. »

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Son second projet Charlie won’t surf explore une autre dimension traumatique de la guerre du Vietnam, l’usage de l’Agent Orange défoliant avec lequel le conflit vietnamien prit l’aspect d’une guerre chimique.
« Lancée par l’US Air Force en 1961, la campagne « Ranch Hand» de pulvérisation d’un herbicide révolutionnaire, l’agent orange, sur les régions luxuriantes du Sud Vietnam a pour objectif de détruire la nature, sous laquelle se terre l’Ennemi, le « Charlie »…   un véritable crime écologique et moral aux conséquences invisibles, insidieuses.

« Charlie won’t surf » est un projet collectif, une démonstration picturale et philosophique sur les conséquences qui découlent de ces actes de guerre. Son ampleur se joue à la fois par sa pluridisciplinarité (photographie, installation,
musique) et par son ambition à questionner la responsabilité des hommes face à leurs actes. »

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Sources

www.memoire-­a­‐venir.org

 https://www.facebook.com/pages/Charlie-Wont-Surf/383416841780851

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