Kill  anything that moves fut un des événements de la littérature historique américaine de l’année 2003. Livre choc sur les crimes de guerre commis par l’US army, KATM donne un aperçu saisissant de l’étendue des souffrances endurées  par la population civile sud-vietnamienne durant la guerre du vietnam.

Un débat semble pourtant exister sur les données sur lesquelles le livre de Nick Turse se base. En citant une étude de la Harvard Medical school , Turse avance que le nombre total des pertes civiles et militaires durant la guerre du vietnam pourrait s’élever à près de 3,8 millions de victimes dont les troupes américaines seraient en très grande majorité responsables.

Sans forcément remettre en cause ce constat une lecture plus attentive de l’étude révèle cependant qu’une part non négligeable de ces pertes -environ 1,3 million de victimes- seraient survenues dans la période précédant l’intervention américaine durant les années 1955-1963.

Si on rapproche ce chiffre des connaissances historiques existantes (http://necrometrics.com/20c1m.htm#Vietnam)qui faisaient état d’un total de pertes de près de 300000 individus , c’est peut être près d’1 million de décès qui pourraient être inexpliqués. Une statistique qui interpelle dont le professeur François Guillemot a créé une discussion ouverte à tous ,à laquelle les cahiers du nem a pu participer:

http://indomemoires.hypotheses.org/13367

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